GlitIpNi

Intra-tumoral Ipilimumab Plus Intravenous Nivolumab Following the Resection of Recurrent Glioblastoma

Actuellement, il n’existe pas de thérapie dont un effet bénéfique et durable en cas de rechute chez des patients atteints de glioblastome a été démontré. C’est pourquoi nous menons des recherches innovantes à l’UZ Brussel pour développer un traitement efficace pour ces patients, utilisant l’immunothérapie. Cette recherche est menée en collaboration avec le service d’oncologie médicale (Prof. B. Neyns)

Qui est éligible?

Glitipni comprend des patients présentant une rechute de leur glioblastome. Une exigence est que les patients aient subi une résection chirurgicale de leur glioblastome lors du diagnostic initial et qu’ils aient par la suite également reçu une radiothérapie associée à une chimiothérapie Temodal (le traitement standard lors du diagnostic initial du glioblastome). Une deuxième exigence est qu’ils ne prennent pas ou seulement des doses minimales de corticoïdes (c’est-à-dire au maximum 8 mg de méthylprednisolone (medrol) ou 1,5 mg de dexaméthasone)

Qu’est-ce que l’étude implique exactement

Si vous êtes éligible pour participer à cette étude de phase I, il vous sera proposé soit de subir une nouvelle intervention chirurgicale qui tentera d’enlever complètement la tumeur. Si cela n’est pas possible, une biopsie peut être réalisée dans laquelle un morceau de tissu est retiré de la tumeur.

Après la résection ou la biopsie, l’immunothérapie sera alors administrée dans la paroi de la cavité de résection ou à travers l’aiguille de biopsie. Notre étude utilise une combinaison de différents immunothérapeutiques. Des «checkpoint inhibitors» seront administrés. Le but de ces anticorps est de contrer l’effet immunosuppresseur des cellules tumorales. Cette thérapie s’est déjà avérée efficace dans diverses autres tumeurs. En administrant la thérapie localement dans la tumeur et la zone autour de la tumeur, nous nous attendons à ce que l’efficacité de ces inhibiteurs de point de contrôle soit plus grande par rapport à l’administration via le sang. En même temps que ces checkpoint inhibitors, les propres «cellules dendritiques» du corps sont également injectées localement dans la tumeur. Ces cellules dendritiques sont considérées comme les chefs d’orchestre du système immunitaire. Lorsque ces cellules entrent en contact avec des matières étrangères (telles que des cellules tumorales), elles activent le système immunitaire du corps contre la tumeur. En faisant cela, nous essayons d’augmenter la réponse immunitaire contre les cellules tumorales afin que le système immunitaire attaque et tue la tumeur. Après la chirurgie, un cathéter sera laissé qui nous permet d’administrer une immunothérapie toutes les deux semaines directement dans le tissu tumoral

Contact

Prof J. Duerinck (neurosurgery) (024775514)
Prof B. Neyns (medical oncology) (024776040)

 

L’immunothérapie est injectée directement dans le cerveau

Le système immunitaire est activé pour agir contre les cellules tumorales